Mon grain de sable
Il n'y a pas que Paris dans la vie. Il y a aussi Saint Denis. Hier, en allant traîner mes sandales, pas de bottes en cette saison, du côté du stade de France, j'y ai trouvé la plage. Bien sûr, la Seine ne traverse pas le terrain central, même si le canal n'est pas loin mais, sable, parasols, serviettes sont au rendez-vous.
Maintenant, pourquoi avoir mis la plage sous cage, par peur que le vent l'emporte, que les gens se précipitent en bandes désorganisées ?
En allant y regarder de plus près, j'ai eu la réponse: l'entrée est payante, dix euros pour la journée, neuf si vous avez moins de douze ans. Paris mets sa plage à disposition de tous, le consortium du stade crée la première plage artificielle privée.
Quand on voit l'état des immeubles de l'autre côté du canal, l'état de la population qui y vit, on peut se demander à qui s'adresse cette activité.
Je n'ai fait que passer, volant seulement une image en chemin.