15 août 2005
L comme...
ettrine. J'ai toujours été fasciné par ces ouvrages d'enluminure, que ce soit des textes sacrés ou des recueils musicaux. Quand on voit la minutie avec laquelle chaque petit détail est inscrit dans le cadre limité de la lettre, on imagine ces artistes annonymes penchés sur leur page, un pinceau à un poil dans la main, la faible lumière des fenêtres à peine renforcée par celle des bougies, s'appliquer à souligner un pli de vêtement ou un cil d'un personnage. Ils ont souvent consacré leur vie à ces tâches dont il ne reste finalement pas grand chose visibles du public, mais de magnifiques exemples qu'on peut trouver dans les musées ou de magnifiques reproductions dans des livres d'art. A quand sur internet ?
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