Rome, deuxième aventure
Après notre promenade de la veille autour du Collisée et du forum romain, entre autre dans la magnifique église Saint Clément et sa crypte, nous avions programmé pour ce dimanche ensoleillé une visite de la Villa Giullia, temple de l'art Etrusque (faites moi penser à vous en reparler).
Ce musée est situé dans un petit palais renaissance dont la façade intérieure en demi cercle est formée à sa base d'une colonnade dont le plafond est entièrement peint de petits personnages, sages ou se crêpant le chignon, rêvant ou faisant pipi sur le spectateur de passage.
Situé dans un grand parc verdoyant, nous avons poursuivi par un pique nique sur l'herbe puis sommes partis nous promener le long du Tibre, fleuve beaucoup plus encaissé que la Seine.
Nous avons marché, pénétré dans les églises de passage histoire de voir si elle ne recelaient pas un petit bijou caché, découvert des petites ruelles puis songé à nous restaurer en commençant par une petite boisson amère et alcoolisée comme les italiens les adorent.
En bons parisiens, nous avons cherché le moyen le plus simple de rentrer dans notre foyer provisoire, sachant que, tels des cendrillons, notre carrosse se transformait en citrouille après minuit. Nous nous sommes donc dirigés vers la place d'Espagne et sa station de métro.
Fermée !
Je demande à un homme qui passait, en uniforme, "Le métro ne ferme pas à minuit ?", "Non, à dix heures" me répond il.
Nous commençâmes à tout imaginer pour rentrer chez nous, taxi, stop, vélo, pieds... Et puis, le souvenir d'un bus me ramena à la réalité et nous décidâmes d'aller rejoindre la gare centrale. Et nous voilà repartis à grandes enjambées vers notre destination tout en regardant notre entourage. Une fois arrivé, je me précipite vers un conducteur de bus pour demander le numéro du véhicule salvateur pour m'entendre dire que je pouvais encore prendre le métro.
Voilà une organisation des transports fantastique, une des deux lignes de métro ferme à dix heures tandis que l'autre fonctionne jusqu'à minuit !
Ils sont fous ces romains !