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Ma vie, mon oeuvre
15 mai 2010

Troisième jour du voyage

IMG_2188Le mal de crâne est toujours là au réveil, léger mais tenace. Il faut avancer dans la tâche qui nous incombe, la seule et unique pour laquelle nous sommes là, malgré le manque d'ardeur de nos partenaires. Heureusement, grands sourires et occupation de bureau permettrons de nous donner quelques espoirs quant à sa bonne fin.

Pour déjeuner notre ami américain et motorisé nous propose, par prévenance pour mon collègue français qui a une liste d'achats à faire sous peine de ne pouvoir franchir le seuil de sa demeure à son retour, d'aller manger dans le centre commercial du coin. Bien sûr, impensable de franchir à pieds les cinq cents mètres qui nous en séparent. Sinon, il ressemble à ce que nous pouvons avoir chez nous, et ce pour une bonne raison puisque ceux d'ici leur ont servi de modèles; nous avons un grand hall en croix avec deux niveaux de magasins, une partie importante étant occupée par une enseigne plus généraliste. Pour le reste, les commerces semblent regroupés par affinités, un peu comme au moyen-âge où les villes avaient leur rue des bouchers ou celle des boulangers, ici il y a le coin des chaussures, celui des vêtements et le coin bouffe. Mais n'allez pas chercher la qualité, nous ne voyons que chinoiseries cuites dans la graisse, nourriture simili-mexicaine avec tous les composants frits ou les spécialités de viandes entre deux tranches de pain qui laissent des traces sur les petits napperons en papier. Comme légumes on nous propose un choix cornélien entre pommes de terre frittes ou pommes de terres écrasées. Pas question de faire un régime.

Notre soirée sera beaucoup plus agréable commençant par une balade à Norfolk, base de la marine. En approchant des quais nous avisons un bateau pointant ses canons au dessus d'un muret qui nous empêche d'en admirer la totalité. Qu'à cela ne tienne, voici mes compagnons qui grimpent aux réverbères pour regarder par dessus alors que, avec un peu de patience, il suffisait d'avancer de cinquante mètres pour trouver une porte grande ouverte. Le bateau hérissé d'armements; en tant que tel et aussi impressionnant soit il, n'est pas ma tasse de thé. Par contre, en prolongeant la promenade jusqu'à la baie nous découvrons une vaste étendue d'eau avec, au loin, le port avec les grues se détachant sur fond de soleil couchant. Tout le ciel prend des teintes orangées et roses pour le plus grand plaisir des yeux.

Il ne restera plus qu'à avaler quelques grosses crevettes cuites au beurre et à l'ail pour être comblé. Notre hôte et pilote n'aura de cesse de réclamer pour dessert une "crème brulée", en français dans le texte, jusqu'à ce que je lui montre dans le menu un plat au nom similaire en anglais. Je ne suis pas aidé.

P.S. L'illustration est ce qu'on voyait du bateau avant de franchir la porte.

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Commentaires
R
Sourire, ce serait bien que tu partes en voyage prof plus souvent, moi je dis...<br /> Encore encore...
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