Voyage en Ouzbekistan - 1

Samedi 24 juillet 2010

Ça y est, le moment tant attendu est arrivé, ce sont les vacances. Il va falloir encore supporter la longueur du voyage, le décalage horaire qui va faire perdre une nuit de sommeil mais, qu'importe, c'est le début de l'aventure remise à plus tard depuis de nombreuses années pour de mauvaises raisons.
Le vol est prévu à seize heures cinq mais il est bien indiqué qu'il faut venir trois heures avant pour l'enregistrement des bagages. Évidemment, si on compte le temps pour arriver à l'aéroport, pas question de déjeuner avant de partir, d'autant plus que nous prévoyons d'arrêter aussi bien l'électricité que le gaz et qu'il n'est pas question de laisser la vaisselle sale pour notre retour. Donc, nous achetons de quoi pique-niquer à l'aéroport sitôt nos bagages de soute pris en charge.

Roissy ne m'a pas paru aussi froid et glaçant que les fois précédentes, peut être parce que nous partons du terminal 2E et que celui-ci a une forme très arrondie et qu'il est recouvert de bois. Il me fait un peu penser à la gare du TGV à Avignon.

Nous déposons nos bagages et cherchons à nous asseoir pour prendre enfin notre déjeuner et passer le temps d'attente le plus agréablement possible. Bien sûr, du côté enregistrement il n'y a pas une seule place assise, rien qui permette de s'isoler un peu. Nous décidons donc d'aller du côté de l'embarquement; problème, les restrictions sont telles qu'on ne peut y passer aucune boisson mais pas non plus les yaourts composant notre menu. Nous trouvons tout de même quelques places du côté du véhicule automatique qui relie les différent terminaux, coincées entre le contrôle des passeports et celui des bagages à main. La pause sera de courte durée, nous n'avons pas d'eau et pas encore le moyen d'en acheter, nous passons donc, et avec succès, le second contrôle. Ne reste plus qu'à patienter deux heures avant l'embarquement, les sièges de la salle d'attente sont suffisamment confortable pour ça.

Par contre, l'inquiétude commence à monter; notre avion est déjà indiqué comme ayant vingt minutes de retard et notre temps de correspondance n'est que d'une heure. Va-t-elle pouvoir se faire et dans quelles conditions ?

Notre arrivée à Moscou va être mouvementée; notre avion est parti avec trente bonnes minutes de retard mais nous nous sommes signalés pour que tout soit fait pour faciliter notre transfert; un orage sévit au dessus de la capitale russe remuant la carlingue comme une essoreuse à salade, à tel point qu'une bonne partie des passager va applaudir à l'atterrissage, sans doute pour soulager une peur contenue; sitôt débarqués nous allons courir avec deux autres français dans la même situation que nous, suivant différentes guides qui se hèleront les unes les autres. Finalement, notre deuxième avion est aussi en retard. L'embarquement n'a pas commencé et une file de personnes de type hétéroclite s'allonge devant la porte. L'Asie n'est plus loin.

Dimanche 25 juillet 2010

Il est quatre heure du matin, heure locale, lorsque nous arrivons à Tashkent. Le contrôle du passeport n'est pas très long, c'est juste qu'il n'y a pas assez de personnel pour le faire rapidement. A cinq heures, après avoir cherché et rempli (en deux exemplaires) notre déclaration écrite en caractères latins de ce que nous importons, nous pouvons réceptionner nos bagages de soute. En vain, ils ne nous ont pas suivi à Moscou. La bonne nouvelle, nous dira l'officier chargé des bagages perdus, c'est qu'ils sont clairement identifiés, bien enregistrés, bien présent à Moscou. La mauvaise, c'est qu'il n'y a pas d'avion le dimanche soir, il va falloir patienter jusqu'à mardi matin avec pour seul bagage ce que nous portons sur le dos. Les vacances commencent bien.

Comments

[Fauvette]

J'espère que vous allez être récompensés après, je poursuis ma lecture...

[lilou la teigne]

J'espère pour vous que vous portiez autre chose qu'un short???