Angélique
(Ombellifères, L.) ANGELICA ARCHANGELICA.
Angélique sauvage, angélique des bois ou des prés, angelica sylvestris, racines du Saint-Esprit, angélique des jardins.
Elle croît sur les montagnes et les lieus élevés. On la cultive aussi dans les jardins.
Mangée crue ou cuite, elle facilite la digestion des aliments gras et huileux; elle augmente la chaleur vitale pour résister aux froids humides.
On l'emploie en infusion (25 grammes pour un litre d'eau, racines ou tiges) dans les maladies suivantes : fièvres intermittentes, chlorose, faiblesse du tube digestif, vomissements spasmodiques, coliques venteuses, maux de tête nerveux, bronchites, etc.
Une bone tasse d'angélique après le repas facilite la digestion et fait disparaître les langueurs d'estomac.
Quoique toute la plante soit bonne, on doit préférer les racines.
Opinion des savants : Rocques recommande l'angélique aux goutteux, aux personnes qui digèrent péniblement, aux convalescents dont les forces sont épuisées.
Gilibert ordonne la racine d'angélique dans toutes les maladies aiguës et chroniques, qui exisgent des fortifiants et des cordiaux.
Bossu en prescrit l'usage dans les catarrhes chronioques, les coliques venteuses.
Lemery employait l'angélique dans le scorbut, la scrofule, les maladies contagieuses, la morsure des chiens enragés.
Cazin l'ordonne comme tonique général des organes digestifs, contre les vomissements nerveux, la névrose, la débilité, etc.
L'illustration vient d'ici.