Jour tranquile à Paris

Il est des jours particuliers qui résonnent d'un son différent, une tristesse qui plane, un nuage qui passe. Pourtant, il pourait être gai, joyeux, pétillant. Aujourd'hui, c'est pourtant un anniversaire; ma soeur aurait quarante ans. Aurait, car elle a choisi de tout arrêter il y aura bientôt quinze ans. Arrêté de souffrir, arrêter de vivre.
Je me rassure en me disant qu'elle ne vieillit plus, qu'elle restera la jeune femme de vingt cinq ans que j'ai vue la dernière fois, tout en refoulant cette toute dernière image, un petit reflet brillant sous la paumière baissée.

Je vais boire un verre en son souvenir.

Comments

[Elvira]

... que j'ai posté le poéme de Sophia pour souligner ce billet... Je crois que nous avons tous de ces dates qui font mal...

[zoukette]

Ainsi,

Zouker : (verbe) Qui souffle des mots sur les maux ?

Alors j'aime zouker pour toi mais j'aimerai mieux danser au rythme de tes joies... ;-)

[Calou]

et de tout coeur avec toi, Vincent.

[vince]

Missy'V> C'est un choix toujours très difficile à accepter. On en sort avec douleur, culpabilité, remors et regrets. Pourtant, tu as raison, il n'y a pas d'autre choix.
Zoukette> Merci à toi de venir zouker dans mes maux.

[zoukette]

Comme il est difficile de souffler sur le nuage alors qu'il s'obstine à filtrer la chaleur du soleil quand bien même nos fronts, nos corps auraient besoin de ses doux bienfaits.

Je t'envoie une brise de plus pour t'aider à changer le noir en rouge quand tes paupières sont closes et demande au vent de t'aider également à rendre ses celsius à ton coeur.