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Ma vie, mon oeuvre
21 juillet 2005

Citoyen, encore un effort

Ce soir, je pensais vous livrer une fantaisie de mon esprit, un jeu de mots et de pensées et puis, j'ai regardé Arte qui passait un film magnifique, Queimada. Je ne vais pas raconter le film ici, je vous ai glissé le lien qui vous permettra, avec des mots appropriés, d'en savoir beaucoup plus, tout en respectant ma paresse.

Une petite scène a particulièrement retenu mon attention. Marlon Brando explique la nécessité d'abolir l'esclavage. Je ne vais pas donner les mots exacts, de toutes façons ils étaient en anglais, mais tenter de vous en transcrire l'esprit.

Il parle de la rentabilité de l'amour physique à un groupe de gros propriétaires terriens. Qu'est-ce qui est plus rentable, hors sentiment, bien sûr, une femme qu'il faut loger, nourrir, vêtir, distraire, soigner et dont il faudra payer les obsèques si elle vient à mourir avant vous, ou une prostituée que l'on paye quand on en a besoin et dont on a plus à se préocuper entre temps ? Vaut-il mieux l'esclave ou l'ouvrier que l'on rétribue ?

De plus, le film décrit très bien le processus de la révolution telle qu'elle a eu lieu en France, avec l'utilisation du peuple, bien plus nombreux, comme force principale avec récupération des fruits par la classe possédante. La tentative de reprise de la révolution pour en atteindre les objectifs du début sera matée dans le sang, tout comme Robespierre en fera les frais.

Pour terminer, une petite phrase de l'ancien esclave peu de temps avant son exécution: "Si on te donne la liberté, ce n'est pas la liberté; la libeté est une chose qu'on prend soi même".

A méditer

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Commentaires
G
Sans oublier l'exceptionnel Marlon Brando, à qui on a pu reprocher d'en faire trop, parfois, mais qui, au moins, était un acteur grandiosissime!
J
une femme ou homme, qu'on à tous le temps, dont on dois s'en occupper, vrai, est là quand on veut, un "ouvrier" comme on le dit dans ce texte, il faut le trouver, chercher, n'est pas là aussi souvent qu'on le voudrait et ce n'est pas sûr de trouver ce qu'on veut : c'est mon expérience
M
Berlioz, malgré tout, dans ton contexte, la liberté passe par l'affranchissement, qui est un don. Pour ceux qui naissent affranchis (oui, mais de quoi ? C'est un autre problème), effectivement la liberté devient un acquis, non plus un dû. Bon, d'accord, cela se discute.
B
Pour compléter l'aspect culturel de ton voyage en egypte : http://africamaat.com<br /> .<br /> .<br /> Pour tous les CItoyens du Monde : http://upliftment.canalblog.com<br /> .<br /> .
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