Marchons, marchons...
Je ne savais pas quelle photo choisir pour illustrer cette note alors,
je mets les deux que je préfère, à vous de faire votre choix.
Cet
après midi, comme je l'avais annoncé, je me suis rendu au rassemblement
déambulatoire, aussi appelé manifestation, qui se déroulait de la place
de la République jusqu'à celle de la Nation en passant par celle de la
Bastille, trois lieux hautement symboliques des valeurs que je défends.
Pendant que les gens se rassemblent, je suis arrivé en avance, de la musique permet même à certains d'esquisser quelques pas de danse. Les gens se connaissent, se reconnaissent, s'embrassent, nous sommes, n'en doutez point, sur un lieu d'échange d'idées, d'échange de nouvelles entre les entreprises et ce qui s'y passe.
Puis, le cortège s'ébranle, les premiers slogans fusent: "Tous ensemble, tous ensemble, ouais", pas très original, "Si tu n'aime pas Villepin, tape dans tes mains, si tu n'aimes pas Sarkozy, fais du bruit", vraiment pas politique, je m'abstiens pus, vont suivre enfin les revendications d'embauche, de conservation des emplois et des salaires.
Et puis, le long du parcours, les têtes connues apparaissent. J'ai ainsi vu Olivier Besancenot, Noël Mamère et Marie-Georges Buffet, responsables politiques soutenant le mouvement.
Maintenant, si j'ai été content de partager ce moment de retrouvailles, on sent bien que la route est difficile, longue, que les gens s'épuisent dans les bagarres quotidiennes avec les employeurs. L'humeur n'est pas à la fête, les regards un peu perdus, la fatigue se lit sur les visages. Nous sommes en guerre, je pars en résistance.