Au pain sec et à l'eau
J'ai l'habitude de composer mes petits billets, aussi bien dans les transports en commun que dans la rue, sans brouillons, sans papier ni crayon, en tournant les idées et les phrases, les composant et les ciselant dans mes neurones avant de les coucher directement ici, à partir d'un clavier ou d'un autre.
Mais, de temps en temps, il y a un hic, un coup de fatigue et une idée disparait pour reparaitre à un autre coin, un autre jour. Ainsi mon billet du 16 février s'est trouvé, bien malgré moi mais totalement par ma faute, amputé d'un incipit qui me semblait important.
Je voulais vous parler de l'importance du pain dans plus d'une civilisation, ce pain qui est symbole de vie que l'on offre avec le sel, celui que l'on cuit sous le sable dans le désert, celui qui pousse dans les arbres, celui qu'on trouve par chez nous et qui a tellement évolué, celui avec ou sans levain, le pain azyme, le pain bis, le pain blanc qu'on espère manger longtemps, la baguette croustillante ou encore la tranche épaisse qui peut servir d'assiette et qui est à l'origine du mot copain. Je pourrais passer du temps à énumérer les céréales qui peuvent entrer dans la confection de ce met indispensable, que ce soit le blé, le maïs ou le pois chiche, passer en revue les formes les plus improbables qu'il peut prendre, du plus long au plus rond, jusqu'à celui de section carrée, jamais au grand jamais je ne pourrais faire le tour complet de ce qui n'est pas un plat mais se mange an grande quantité tous les jours.
Ce n'est pas tout ça, je vais me faire une petite tartine.