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Utopie: substantif féminin. Vient du grec u topos, sans lieu, qui n'existe nulle part.
J'en déduis par là même que rien ne dit que ça ne peut pas exister. Il faut donc, encore et toujours, générer de l'utopie et tenter de lui trouver une place, même si cela lui fait perdre son nom.
Finalement, quand quelqu'un me dit que je suis utopiste, que ce que je décris est utopique, je me sens assez fier; j'ai l'imperssion d'être un artiste, un créateur, pas seulement un rêveur impénitent.
N'est il pas de notre devoir d'être humain de chercher à améliorer la société dans laquelle on vit ?
Quand il y a environ dix mille ans des être humains ont commencé à se sédentariser, ils ont regroupé en un même lieu des compétences diverses pour faire progresser l'ensemble du groupe. Celui qui chasse ne sait pas forcément faire pousser le blé ou confectionner des chaussures, celui qui fabrique des meubles ne sait pas forcément couper les arbres dont ils sont issus. D'où cette société d'échanges.
Mais une société qui aurait de quoi nourir tous ses membres et ne donnerait à manger qu'à une partie, une société qui aurait de quoi loger tout le monde et en laisserait dehors, une société qui tournerait délibérément le dos à une partie non négligeable de ses individus n'est elle pas répréhensible ? Ne faut-il pas réorganiser ce groupement d'individus pour pour que ceux qui créent les richesses en bénéficie autant que ceux qui les échangent, que ceux qui, pour ne raison ou une autre, sont dépourvus de tout aient leur part ?

Je suis peut être un peu trop utopiste...