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Ma vie, mon oeuvre
16 mai 2005

Faster, Pussycat! Kill! Kill!

J'ai regardé hier soir cette émision qui parlait de l'affaire Audry Maupin/Florence Rey, deux jeunes gens ayant un soir, après le braquage d'une pré-fourrière, tués, à l'issue d'une course poursuite avec prise d'otages dans un taxi, deux policiers et le chauffeur du dit taxi. Cette affaire me touchait pour différentes raisons, je me rappelais les faits d'il y a dix ans, cela se passait assez près de chez moi ou de mes proches, les protagonistes étaient jeunes.
Ce qui m'a le plus troublé était l'entrevue du père d'Audry qui est allé témoigner au procès de Florence, son fils étant décédé lors de la fusillade. Tout en essayant de comprendre la démarche de son fils, comment il en était arrivé à un geste pareil, il lui a mis la faute entièrement sur son dos, dédouanant sa compagne des torts principaux.
Ce qui me fait me poser des questions. Comment serais je susceptible de réagir si un de mes fils se retrouvait impliqué dans une affaire criminelle ? De quoi serais je capable pour tenter de l'en sortir ? Garderais je la lucidité nécessaire pour faire la part des choses ? Mon amour pour lui resterait il intacte ?

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Commentaires
T
J'ai pas vu les images du père "enfonçant" son fils mais moi, si ma fille était morte dans une affaire telle que celle là...<br /> <br /> Si il existait entre elle et son complice une entente FORTE... quelque chose de fusionnel !<br /> Comme Thelma pour Louise !!!<br /> <br /> Vraiment j'extrapole sur ce que je lis de ton message !!!<br /> <br /> Je tenterais de sauver ce qui peut l'être de cet "entente".<br /> Ma fille ne reviendrais pas !!! L'important serait de donner sa chance à son complice.<br /> <br /> Une sorte de transfert entre ma fille et son complice. Comme s'il devenait un peu mon fils.<br /> <br /> Et comme j'aime inconditionnellement ma fille...<br /> Salir publiquement une MEMOIRE pour sauvegarder un "quelque-chose-d'elle" de BIEN VIVANT !<br /> <br /> ça ne me parait pas, vu d'ici, au dessus de mes forces.<br /> =========<br /> Tout cela n'étant, je le répète, qu'extrapolations !!!
G
Je n'imagine pas une seule seconde mon fils capable de celà. Confiance aveugle ? Confiance, oui. Aveuglement, plutôt une expérience basée sur 17 années de communication, d'échanges et de heurts aussi. Je suis vraiment mal placé pour répondre à cette question et elle me met presque mal à l'aise. C'est dingue comme je ne m'imagine pas celà possible.
M
difficile question... mais je pense effectivement, que l'amour qu'on porte à un enfant est infinie malgré tout, même si on peut le transformer en haine s'il fait "trop mal"... il reste une part d'amour et de culpabilité ! On ne peut s'empêcher d'aimer, même un monstre !!! <br /> <br /> Il faut du temps pour prendre du recul, méditer et réflechir. Mais au delà des apparences, le coeur est toujours là, au delà de la raison... <br /> <br /> (enfin, je crois...)
V
Radotages> C'est sûr que le père paraissait très détaché. Je pense pourtant que ce n'était qu'une façade. J'avais le sentiment de quelqu'un détruit de l'intérieur.<br /> Lilou> En effet, je pense que c'est, encore unefois, affaire d'amour. Je comprends ce sentiment de culpabilité, surout quand l'irréparable a eu lieu. C'est là que le psy doit intervenir.<br /> Facettes> je pense en effet que la théorie est bien pâle quand on a à faire face au problème. Je ne me le souhaite pas, pas plus qu'aux autres, mais je ne peux empêcher ces question de m'assaillir.
F
difficile comme questions <br /> <br /> il faut le vivre en l'instant pour le savoir <br /> <br /> as tu trouvé les réponses ?
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