Et d'eau fraiche
J'aimerai tomber amoureux, sentir le palpitant qui s'emballe, attendre fébrilement son appel, nous éloigner pour mieux nous retrouver comme le disait déja Alfonso d'Avalos
Ancor che col partire
Io mio senta morire
Partir vorrei ogni or, ogni momento
Tanto è il piacer ch'io sento
Della vita qu'acquisto nel ritorno
E così mile mile volte il giorno partir da voi vorrei
Tanto son dolci gli ritorni miei.[1]
Ce serait tellement bien de lui prendre la main, parcourir les longs corridors du louvre pour aller admirer Giovanni Bellini ou Pierò della Francesca, suivre d'un doigt commun une énième version des mille et une nuits, vibrer à la même fréquence à l'écoute d'une cantate de Bach.
L'amour est une maladie dont je ne veux pas guérir.
[1]
Bien qu'à chaque départ
Je me sente mourir un peu,
Je voudrais partir à toute heure, à tout moment,
Tant je ressens de plaisir
A la vie qui m'est donnée au retour.
C'est pourquoi, mille et mille fois je voudrais vous quitter
Tant sont doux mes retours.