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Ma vie, mon oeuvre
20 novembre 2006

Le kung fu peut mener à tout

On l'avait laissé marié en Chine avec deux enfants, on le retrouve en France, marié à une japonaise et avec deux enfants. Qu'importe le réalisme, nous sommes presque dans une bande dessinée et c'est avec un vrai plaisir que j'ai croisé à nouveau le personnage d'Augustin. Cette fois ci, cet intermittent du spectacle qui joue au garçon de bain au ritz pour nourrir, difficilement, sa famille, fait le projet de mettre en scène une pièce très dix huitième siècle. Cette idée vient d'une rencontre avec une vieille actrice, délicieusement jouée par Danielle Darrieux, qui a sans doute été oubliée depuis longtemps. Voilà pour ces deux personnes une nouvelle chance qui s'ouvre à eux.

Voilà un film comme je voudrais en voir plus souvent. A la fois lèger et drôle, sans être tendre avec ses personnages (il faut entendre les méchancetés que s'envoient les deux rôles féminins, le deuxième interprétée par Arielle Dombasle) on sent poindre un amour infini pour eux, leur fragilité, leur naïveté, leurs espoirs déçus.

On y rit, sans la vulgarité chère à la comédie à la française, on y sourit très souvent, suffisamment pour avoir envie de voir ou revoir les épisodes précédents, 'Augustin' et 'Augustin roi du kunk fu'.

L'affiche vient de chez Allo CIné.

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Commentaires
C
Oui, enfin le personnage incarné par Arielle a beau se plaindre d'être considéré comme une bimbo superficielle, c'est toujours une bimbo superficielle qu'on a vu à l'écran pendant une heure et demie ! Sinon, j'ai bien aimé ce marivaudage autour d'une pièce de théâtre, qui m'a rappelée l'intrigue de Mansfield Park de Jane Austen.
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