Soupe au sale temps
La vie est dure pour beaucoup de monde. Que dire de ces personne qui, non seulement n'ont pas assez pour se nourrir et nourrir leur famille mais, en plus, doivent subir la honte d'aller mendier leur subsistance dans le froid et l'humidité ? Pourtant, ça ne suffisait pas à certains. Ainsi, depuis quelques temps, la distribution de repas aux sans abris, aux sans repas, donne lieu à des rafles dignes d'un autre temps.
A Paris, la place de la République est régulièrement bouclée par des cordons de policiers, et un contrôle de l'identité de tous les candidats à la soupe qui sortent du métro en ne se doutant de rien, permet de mettre de côté les sans papiers sans pognon sans nourriture pour pouvoir, à terme, les reconduire à une frontière qu'ils ne connaissent pas toujours.
A qui doit on dire merci, au ministre ou au candidat ?