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Ma vie, mon oeuvre
9 février 2007

Soupe au sale temps

La vie est dure pour beaucoup de monde. Que dire de ces personne qui, non seulement n'ont pas assez pour se nourrir et nourrir leur famille mais, en plus, doivent subir la honte d'aller mendier leur subsistance dans le froid et l'humidité ? Pourtant, ça ne suffisait pas à certains. Ainsi, depuis quelques temps, la distribution de repas aux sans abris, aux sans repas, donne lieu à des rafles dignes d'un autre temps.

A Paris, la place de la République est régulièrement bouclée par des cordons de policiers, et un contrôle de l'identité de tous les candidats à la soupe qui sortent du métro en ne se doutant de rien, permet de mettre de côté les sans papiers sans pognon sans nourriture pour pouvoir, à terme, les reconduire à une frontière qu'ils ne connaissent pas toujours.

A qui doit on dire merci, au ministre ou au candidat ?

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Commentaires
L
en lisant cette article dans le monde j'ai pensé à notre glorieux passé et à la trop célébre rafle du vel'd'hiv;<br /> <br /> Bravo encore une fois aux courages de nos chers politiques.<br /> <br /> les promesses électorales ne sont faite que pour les c-----s qui veulent y croirent.<br /> <br /> Mais je me pose encore la question pour qui vais je voter????????????????????
J
Je n'ai pas vu cela à la République, mais j'ose croire que la France n'est pas le seul pays où un tel truc arrive. Ici, on fait les rafales aux sans-papiers dans les abattoirs où ils travaillent. :-(<br /> <br /> Quelle est la solution, Berlioz ?
D
oser faire ça est une véritabe salop****! qu'est-ce qui nous attends si la Fance reste à droite!!!!!!!!
O
Et puisque tu en parles, je me trouvais l'autre soir justement sur cette place dite de la "république" à l'heure où les repas sont servis, juste à la sortie du métro sur le terre plein. J'attendais une amie que tu connais bien. Je regardai la foule de ceux qui étaient là : jeunes, vieux, noirs ou blancs ; tous dignes. Je me suis approché pour parler, pour donner ce que je pouvais, cigarettes ou chaleur humaine ; mais surtout pour écouter. Et je regardais la statue de la République se dresser dans le ciel de la nuit parisienne sous une pluie fine.<br /> J'avais honte.
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