Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ma vie, mon oeuvre
26 septembre 2007

That is the question(s)

Réagir ou ne pas réagir ? J'ai l'impression que si je fais une note sur chaque point de politique, intérieure ou extérieure, qui me fait bondir hors de mon fauteuil, à chaque apparition de notre président (que la santé soit sur lui) ou d'un de ses sbires, étant donné le nombre d'apparitions dans les différents médias, le nombre de discours et d'entrevues accordées ici ou à l'étranger, j'ai l'impression donc que je vais vous noyer sous un flot de mots difficilement contrôlables, vous imposer une logorrhée des plus indigestes et faire fuir les quelques fidèles lectrices et lecteurs qui daignent encore parcourir mes lignes.

Mais laisser dire sans rien dire, laisser faire sans ameuter la blogosphère, sans pointer du doigt les buts cachés, les risques potentiels, les dérives prévisibles ne serait-ce pas déjà baisser les bras, renoncer à faire changer les choses ? Mais si personne n'en fait rien, à quoi celà sert il, à part soulager ma part de hargne et ma conscience révolutionnaire ?

Parce que, mine de rien, il y en a des choses à dire, entre les régimes spéciaux qu'on veut passer à la trappe avant de s'attaquer au régime général, la sécurité sociale de plus en plus financée par nos sous et seulement eux, les cadeaux en milliards d'euros fait à quelques un la gestion de l'immigration. Parce qu'il n'y a pas un jour sans une petite phrase assassine, sans une allusion qui sent le fond d'égout, sans une situation flirtant avec le fascisme.

Bien sûr, je suis libre, libre de dire et écrire ce que je veux, libre de n'être lu par quasiment personne (excusez moi, vous qui me lisez, vous comptez beaucoup pour moi malgré, ou grâce à, votre petit nombre), libre de n'avoir aucun contrôle sur des élus qui ne rendent pas compte de leur mandat, libre. Voilà un beau sujet de philosophie pour le baccalauréat, qu'est-ce que la liberté, et j'en connais peu qui auraient la moyenne.

Publicité
Commentaires
J
Rhalalala, Berlioz, tu devrais lire Hérodote pour voir une époque où ça "coulait" vraiment.<br /> <br /> Quant à tes propos, je continue à les lire avec intérêt pour avoir un autre point de vue, pas forcément avec lequel je suis toujours d'accord, mais c'est certainement intéressant.
C
Continue !! Tiens, en début de semaine, je me fais une fois de plus réveiller par le nom du chat de Joye. Qu'est-ce qu'il a encore fait ? Rien, c'est le personnage d'un film fait à partir de l'histoire du preneur d'otages de la maternelle de Neuilly. On l'a dans le monde réel ET dans la fiction maintenant ! C'est un univers complètement fou, ou alors c'est moi qui suis folle et demain je vais sortir dans la rue et personne n'aura jamais entendu parler de [nom du chat de Joye], qui sera ouvrier de chantier sans papier...
H
Il y a des jours, des semaines et des mois qui se passent sans que j'aie le courage de seulement allumer la radio. Tout cela semble tellement programmé que ça m'enlèverait parfois (un peu trop) le goût de la vie. Pourtant ma révolte ne peut souffrir cet état. Alors je souffre en silence le plus souvent, attendant (mea culpa, je n'en suis pas bien fière) que d'autres soient capables de ces combats plus directs pour lesquels je ne me sens pas taillée.
L
continues à exprimer tu le dis si bien.<br /> <br /> Continues, moi je m'énerve et je change de chaînes chaque qu'il y a une apparition des uns ou des autres.<br /> <br /> Il nous prennent tellement pour des c..s que je finis par me demander : à quand le prochain dîner de c..s cela va de soit.<br /> <br /> A bientôt
L
C'est vrai qu'on est en train de couler lentement. Par un effet de d'accablement, d'aveuglement ou de renoncement ?<br /> Continue, on ne dit jamais assez ;=)
Ma vie, mon oeuvre
Publicité
Derniers commentaires
Publicité