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Ma vie, mon oeuvre
19 novembre 2007

Travailler plus ou moins

Je suis étonné qu'à aucune occasion des dernières grèves des transports urbains on ne se soit posé la question de l'organisation de la cité, de la gestion de l'urbanisation. On parle aujourd'hui de l'impossibilité de se rendre à son travail, de la durée du transport en cas de conflit, mais qu'en est il dans la normale ? Les trains de banlieue sont toujours pleins, sur certaines lignes le matériel est tellement mis à l'épreuve de la charge qu'il s'use anormalement vite provoquant des pannes à répétition, dans le métro on en trouve qui, quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit, ressemble plus à un transport de bestiaux.
Pourquoi faut il que tant de personnes habitent aussi loin de leur lieu de travail ou, plutôt, comment se fait ils qu'ils soient obliger de travailler aussi loin de chez eux ? Quand je regarde dans le passé (j'ai toujours été parisien), les temps pour se rendre et rentrer du travail se sont allongés considérablement, car se loger dans Paris intra muros est aujourd'hui une gageure, un privilège réservés aux très anciens habitants propriétaires ou aux fortunés. Mon métier a évolué mais je suis passé d'une demie heure par trajet à plus d'une heure, ce qui commence à être la limite du supportable. Et encore, ne conduisant pas à Paris, je peux lire pendant ce temps là.
Comment imaginer dans ces conditions travailler plus ? Celà veut dire se lever plus tôt, ou se coucher plus tard, accumuler de la fatigue dûe au labeur mais aussi à la station debout dans les transports collectifs comme aux tensions de la conduite dans les voitures privées. On retrouve de plus en plus cetteimage d'Epinal (qui n'était pas fausse) de l'ouvrier sortant de l'atelier pour aller se jeter dans son lit, seule source de récupération de sa force de travail. Et la libido dans tout ça ? Quelle part peut prendre dans un couple une vie sentimentale épanouie avec des conditions de vie pareilles ?
Je propose donc un nouveau slogan, un rien provocateur bien sûr, pas vraiment politiquement correct, mais qui aurait sûrement plus de succès que celui proposé par notre président (que Dieu le garde auprès de lui): Travailler moins pour baiser plus.

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Commentaires
Z
C'est complètement vrai ce que tu dis là...
F
Ah. Un plaisir gratuit, ou presque. <br /> Aucune chance que ça fonctionne. Désolée :s<br /> Mais c'est pourtant une bonne idée ^^
T
On signe où ? <br /> <br /> Berlioz pré-si-dent, Berlioz pré-si-dent, Berlioz pré-si-dent, Berlioz pré-si-dent, Berlioz pré-si-dent !!<br /> <br /> (et en ce moment, y a pas à dire, au risque d'être vulgaire, je dirais qu'on travaille plus et qu'on se fait quand même baiser)<br /> <br /> Gloups
B
Mais tu te trompes ici de slogan. Eux proposent plutôt de "baiser plus pour travailler moins".
F
J'ai remarqué que quand même au sein de l'entreprise la libido des unes et des autres, se fait une petite place. Discrètement certes, mais l'amour au boulot, ce n'est pas aussi ! <br /> OK je sors.
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