Des canards dans la gare
J'ai beau être compressé dans le métro, je m'approche des banquettes et plonge mes yeux dans le journal ouvert devant moi. Ca tombe bien, c'est un payant, ça change des titres et articles pré-mâchés des feuilles de chou gratuites.
Bon, la politique, ça commence à bien faire. Les unes après les autres, j'ai l'impression que toutes ces pages lui sont consacrées; les municipales, avant, pendant, après; les pages société, les grèves, les licenciements, les manifestations; l'actualité mondiale, la Colombie, Israël, Palestine, des morts et encore des morts.
Ah ! Il à l'air de passer aux choses sérieuses. MAIS ! Qui m'a fichu un crétin pareil : il vient de passer les pages sport sans même y jeter un œil. Égoïste !
Ce pourrait être de la fiction, je crains que ce soient les pensées de plus d'un lecteur par dessus mon épaule.