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Ma vie, mon oeuvre
21 mars 2008

Le dernier au musée des arts premiers

IMG_1533L'entrée est cachée, il faut se faufiler entre deux parois pour la voir. Et puis, une fois dans le bâtiment, on accède aux salles par une longue rampe inclinée qui tournicote comme un grand serpent ou la langue d'un gros animal. Quelques images qui bougent y sont projetées au sol, le ressac de la mer, une visite de la chine. Enfin, après un court passage au noir, on débouche dans l'antre du musée, une grande pièce tout en longueur avec des petits murets qui délimitent des espaces distincts. C'est très animal et c'est sans doute pourquoi ces murets sont recouverts de cuir.

Première constatation, c'est sombre. J'ai laissé mon manteau au vestiaire et, comme un  imbécile que je suis, j'y ai laissé mes lunettes. La lumière qui reste me rend impossible la lecture du moindre panneau.
Deuxième constatation qui viendra un peu plus tard, après acclimatation, il fait froid; je regrette donc doublement mon pelure.
La musée du quai Branly regroupe des collections de différents lieux d'accueil précédents et les repartit sur quatre continents, l'Europe étant visible ailleurs et les habitants de l'Antarctique, passés ou présents, restant à découvrir. Il faut dire qu'ils possèdent une magnifique collection d'art africain, zone la plus importante dans le musée, mais aussi des vêtements, des objets de la vie courante, des instruments de musique, etc. On peut, de temps en temps, au détour d'un petit recoin, entendre des musiques, visionner de petites vidéos remettant en situation ce qu'on a pu voir ou lire. Et puis, il y a les boîtes à musique, deux pièces plus importantes qui projettent de courts films musicaux provenant de tous les points de la planète.

On pourrait y passer la journée, nous y sommes restés plus de trois heures ce n'est déjà pas si mal. Surtout qu'à la lumière et la température défaillantes, il faut ajouter un étiquetage aléatoire, références à numéros invisibles ou manquant, numéros sans références sont choses courantes qui ont le don de m'énerver un tant soit peu. Bien sûr, j'y retournerai, il y a tant de choses à voir que nous n'avons fait que survoler, et il y a de plus des expositions temporaires qui semblent valoir le détour.

Même si c'est un peu le bazar à l'intérieur, au moins les pièces présentées sont bien mises en valeur, même si on ne sait pas toujours ce que c'est c'est. Tout n'est pas perdu.

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