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Ma vie, mon oeuvre
9 mars 2006

Manger ou payer, il faut choisir

Un petit restaurant dans les hauts de Belleville. Je suis accompagné de ma douce Mélisende et, après un bon repas composé de spécialités thaïlandaises, nous demandons l'addition. Elle est, compte tenu des pratiques parisiennes, assez modeste, 28 euros et cinquante centimes pour être précis. Il fut un temps où la question du mode de paiement ne se serait pas posé; nous aurions donné notre écot sous forme de d'espèces sonnantes et trébuchantes. Aujourd'hui, la multiplication des moyens nous donne un choix important et nous en avons profité allègrement, jugez plutôt.

Mélisende pose deux chêques restaurant fournis par son employeur, sept euros chaque, j'en mets deux fournis par le mien, six euros chaque, le reste complèté en espèces (ceci n'est pas un jeu, je peux tout de suite vous dévoiler que le montant de cette part était bien de deux euros et cinquante centimes, bravo à ceux qui avaient bien calculé et n'en seront pas récompensé).

Le garçon s'approche.
- Je suis désolé, nous ne prenons pas les chêques restaurant Accor (les miens).
- Mais, c'est de la ségrégation, pourtant le groupe Accor est plutôt bien coté sur la place publique et présente toutes les garanties nécessaires pour vous assurer du paiement de leurs titres.
- Peut être; nous prenons tous les chêques restaurant sauf ceux du groupe Accor.
- Et les chêques bancaires, vous prenez la Société Générale ou seulement le Crédit Lyonnais ?
- Nous ne prenons aucun chèque, monsieur.
- Ce n'est pas vrai! dis-je un peu agacé. Puis j'ai tendu ma carte bleue, la jolie avec une petite puce dans un coin.
Le garçon sort un crayon, écrit l'opération 28,50 - 14 pour déterminer le montant de ma part et me dit ensuite
- La carte bleue, c'est à partir de seize euros.
- Vous pouvez m'indiquer où se trouve la cuisine, je pense que je vais faire la vaisselle.

Je vous rassure, j'ai trouvé un arrangement, non pas avec le restaurant mais avec Mélisende; je crois que cette expérience m'apprendra à toujours avoir le montant de mes additions en liquide sur moi.

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Commentaires
G
Si ce n'est pas la solution que vous avez choisie, tu aurais aussi pu faire une CB du total qui dépassait le minimum requis et récupérer les chèques restaurants de ton amie (puisqu'à cause des exigences du restaurateur c'était visiblement un cas de pourquoi-faire-simple-quand-on-peut-faire-compliqué). C'est curieux quand même ce refus de certains chèques restaurants et pas des autres.
P
j'aime les restos asiatiques... ils ont un sens pratique... étonnant, non? j'aurai ri "jaune", à ta place... mouais, ok, l'est nul le jeu de mot, mais j'aime bine les blagues primaires ^^<br /> <br /> mon souvenir incongru des restos asiatiques? oui, voilà :<br /> <br /> à la fin d'un bon repas, dans un resto proche de montmartre... mon homme décide de finir sur un petit alcool, je décide de le suivre, ayant une envie subite de grand marnier...<br /> le serveur approche, nous passons commande, et je vois bien qu'il sourit bizarrement, à l'annonce de ma demande de grand marnier...<br /> il revient, navré, et me dit :<br /> "désolé, nous yen a pas grand martini"<br /> retenant un sourire, je lui répond :<br /> "non, pas un martini, un grand-MARNIER"<br /> grooos sourire du serveur qui repart.... je commence à douter.<br /> c'est le patron qui revient, tout aussi navré que le serveur :<br /> "ah madame, désolés, mais nous pas avoir grand martini. mais nous offrir saké?"<br /> <br /> finalement, j'ai arreté de boire du grand marnier, je ne sais pas si ça a un rapport... ;-)
I
Je me demande ce que l'on appelle le sens commercial ? l'accueil des clients ? la fidélisation des mêmes clients ? Ces histoires de minimum me rendent dingues aussi!!
J
mais seulement le récit, sur place cela a dû t'énerver pas mal, c'est bien d'en pouvoir faire une entrée, n'est-ce pas?<br /> <br /> c'est un restaurant où nous n'allons pas aller!
R
Sourire, cela me fait penser à un repas, à Perpignan... il y a quelques années, où nous avons fini par partir sans payer, laissant un chèque "caution" et une pièce d'identité en otage, le temps d'aller retirer des espèces... c'était ça ou notre fils... sourire !!!
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