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Ma vie, mon oeuvre
19 juin 2006

Je le hais

20060618_00_54_59_0004Ma journée avait bien mal commencé. A peine avalé le petit déjeuner, il m'a fallut sauter dans mon pantalon et me rendre sur mon lieu de travail pour résoudre un problème important; et je n'étais même pas d'astreinte. J'ai abandonné ma blonde dans ma garçonnière, encore toute chaude de sommeil, s'étirant comme un chat sur mon lit.

Et le travail, il y en avait; le problème était difficile à résoudre, je ne suis sorti de ma caverne qu'après dix neuf heures trente, juste le temps de rejoindre Mélisande pour notre concert de la semaine: j'étais invité à venir entendre gazouiller quelques uns de mes compagnons de chant dans une oeuvre plus importante qu'à notre habitude, avec solistes et instrumentistes.

Les deux heures de musique baroque ont semblées longues à Mélisande qui, sans se plaindre, m'a encore suivi congratuler les artistes que je connaissais, faire la bise aux amis communs et deviser musique et chiffons autour d'un verre et d'une assiette.

C'est à la sortie que ça s'est gâté; tout à côté, il y avait le Parc des Princes et, dans celui-ci, un concert de Robbie Williams qui fait venir à Paris toutes les touristes étasuniennes en goguette par chez nous et, sûrement aussi, quelques mâles obligés de les suivre. Je ne sais pas combien de personne peut contenir le parc mais au vu du nombre de personnes massées devant les tourniquets du métro, le taux de remplissage des rames de toutes les lignes de Paris, il doit y en avoir un sacré tas. Autant dire que le retour s'est fait dans des conditions lamentables, avec les gentilles personnes restant assises sur leur strapontins qui vous font la gueule quand vous leur faite remarquer.

Quand je vous aurais dit que le lendemain, hier en fait, je donnais un concert à Dammartin en Goëlle, que j'y ai passé toute l'après midi entre transports, répétition puis le concert lui-même, que je n'ai retrouvé Mélisande qu'aux alentours de vingt et une heures sans avoir mangé depuis le matin, vous comprendrez que j'ai trouvé ma fin de semaine bien courte.

Vivement les vacances!

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Commentaires
J
mais peut-on vraiment se plaindre quand on retrouve quelqu'un aimé bien chaud dans son lit, où on la laisse sure à la retrouver?<br /> <br /> en juste quelques mots, tu le dis si bien!
M
Ben alors, Berlioz, on rame ? de métro bien sûr...
J
Eh oh, ces nénettes n'étaient pas toutes des Ricaines ! ! ! Je ne sais pas qui est Robbie Williams, mais je trouve pas bien qu'un musicien grommèle du fait que des gens apprécient la musique d'un autre. Vade retro (baroque, blues, jazz, tout ce que tu veux) Salieri, on t'a reconnu !
L
c'est ce que l'on appel un W.E. pas de chance.<br /> <br /> bisous
N
Je l'aime bien moi ;)<br /> Oups je file!
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