Je vous le dis en face!
Je m'étais lancé dans ce projet parce qu'il me semblait bien délimité, fini, varié et intéressant; maintenant que j'ai bien rempli ma besace alors que je n'en voit pas le bout, je me pose à nouveau la question de son utilité. De quoi suis-je en train de parler ? De ma quête parisienne, la recherche du visage humain dans la pierre des façades, les mascarons et autres cariatides ornant certaines maisons permettant souvent de situer leur construction à elles seules, pour les saisir dans leur immobilité. Mais il y en a trop. Parfois, sur un même immeuble on peut en voir une dizaines différentes, chacune avec son expression, son style, aussi bien figure féminine que masculine (parfois animale, mais c'est hors de mon propos). Quelque fois il y en a même beaucoup plus, chaque fenêtre possède la sienne, chaque étage en distribue une série à sa taille.
Je ne m'en sors plus.
Alors, avant d'interrompre ma récolte presque systématique ("Non, Berlioz, pas cette fois; tu la prendras un autre jour", entends je souvent Mélisande me dire lors de nos vagabondages urbains), je vous livre quelques clichés glanés ici ou là; d'ailleurs, ma recherche était peu scientifique, ne serait-ce que dans la forme, puisque je n'ai noté aucun des lieus dont ils sont issus.
Peut être qu'au détour d'un trajet, à la vue d'un joli minois pétrifié sentirais je à nouveau fourmiller mes dernières phalanges, mes doigts caresser le froid métal de mon boîtier, mais il me faudra résister.
J'entame une cure de désintoxication.
Ajout de 23h25: J'ai ajouté un petit album ici avec quelques unes des photos déja prises, j'en ajouterai au fur et à mesure de mes disponibilités.