Les ennemis de mes ennemis
Il y a bien le boléro que je tricote à Mélisande et qui avance; après le dos, les deux demi devants, j'ai commencé la première manche. Il y a aussi le repas confectionné pour notre ami Olivier hier soir; gaspacho, tartare de saumon accompagné de son tartare de courgettes, fromages au lait cru et sorbets mangue et ananas. et pourtant, ces événements qui me touchent de près me semblent anodins face à ce qui se joue actuellement dans le monde, entre autre au proche Orient.
Je n'arrive pas à comprendre comment cette guerre ouverte peut se dérouler sous notre nez sans qu'aucune intervention d'aucune sorte ne se fasse. La stratégie de destruction systématique des infrastructure vitales, et de la bande de Gaza et du sud Liban, ne me semblent pas à la hauteur de ce qu'on reproche aux béligérants du camp adverse. Comment expliquer que pour sauver un soldat d'un côté et deux de l'autre on prenne le risque d'en tuer d'autres, nombreux, et on détruit la vie de civiles, nombreux.
Il semble, encore une fois, qu'on ne se soit pas servi de l'expérience vécue précédemment. Il est une habitude des politiques de jouer les ethnies, les religions, les factions les une contres les autres selon le principe que les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Ainsi les États Unis, à coup de millions de dollars, ont financé en Afghanistan la rébellion anti-gouvernementale par l'intermédiaire de la CIA et un certain Oussama Ben Laden. De même, les gouvernements successif d'Isrël ont joué la carte du Hamas face à l'OLP; ce n'était pas voir plus loin que le bout de son nez, à moins que cela ne fut une stratégie visant à une guerre totale; ce qui est en train de se jouer actuellement.
Mais, pendant que les travaux (de destruction) continuent, les autres hôtes de cette planète se réunissent en soulignant la tragédie proche orientale, faisant peut être une minute de silence en hommages aux victimes qui s'en moquent comme de leur premier suaire, tergiversent sur les mots à utiliser car il est vrai que l'agression est bi partite. Mais ils ne font rien!
Ce matin, le bulletin d'information de la radio nationale française citait un général Isrëlien qui disait avoir détruit l'arsenal du Hezbollah du quart de sa puissance en une semaine. Ouf, on est rassuré, plus que trois semaines de guerre!
Ajout de 18h00: allez lire le très bon article du monde ici.