Une claque dans les roreilles
Que celui qui n'a jamais dansé me jette la première bière!
C'est trop de la balle, ça déchire grave!
- Tu as pensé à prendre tes médicaments, Berlioz ?
Mais avec une telle musique, comment ne pas sentir ses pieds partir tout seul, voir les popotins se trémousser, les mains virevolter au dessus des têtes. Rachid Taha était visiblement en forme, entouré à la fois d'instruments traditionnels, une flûte au son rauque pleine de souffle, un ud qui même électrifié garde ce son si caractéristique, ombré et velouté, et d'instruments occidentaux, guitares électriques, batterie, ordinateurs.
Il faut dire aussi qu'il avait quelques invités de marque, même si je n'en connaissait qu'un seul, le chanteur des Têtes raides.
A part le fait que la musique était vraiment trop forte pour en gouter toutes les subtilités, nous avons passés, Mélisande et moi, une très bonne soirée, chaloupée, dans une ambiance très chaleureuse, gaie, fraternelle et longue (près de deux heures et demie).
De grands artistes, à suivre de près.